Présentation

EN QUELQUES MOTS

Je m'appelle Fred Vétel, ou Frédéric Vétel.

Je suis né dans une commune des Côtes d'Armor en Bretagne.


À 18 ans j'obtiens un baccalauréat économique et social et de nombreuses personnes me demandent ce que je veux faire de ma vie professionnelle : je n'en sais rien.

Je pars en fac d'histoire et très vite je me rends compte que je ne vais pas y rester.

Une solution s'offre à moi : le voyage.


Je pars à Londres où je découvre l'univers du jonglage : une passion est née. Nous sommes en 1998 et j'ai 19 ans.

Je reviens en France où je décide de me former à cet art qui en appelle d'autres. Je pars à Poitiers où je découvre toutes ces disciplines liées au corps, de la danse moderne à la danse classique où je porte un collant et des pointes (dommage que je n'ai pas gardé de photo), du théâtre où je me surprends, un club de twirling où je passe tous mes samedi après-midi (le bâton de contact y trouve sa source), une salle de stretching où je me muscle et m'étire, un club de gym qui me fait prendre conscience de l'acrobatie, l'association Mamagabe où je jongle, je jongle également sous l'escalier dans un immeuble auquel j'accède grâce à la porte qui ne ferme pas,
je jongle dans un grenier...


Après deux ans à Poitiers, je rentre à l'école de cirque de Mougins où je suis une formation artistique sur 2 années, Patrick Fodella est mon professeur de jonglage (il essaiera de me corriger le défaut que j'ai sur mon 5 balles dû à une luxation et celui que j'ai, lorsque je répète, de chercher dans ma poche un mouchoir).

Pierre Vion est mon coordinateur, Emmanuelle Pépin m'enseigne la danse, Patrick Yohalin m'initie aux équilibres sur les mains, Jean-Jacques Minazio au théâtre...


Je monte mon premier numéro et le joue à neuf reprises (théâtre de Grasse, festival la Piste aux Étoiles...).


Je passe ensuite une année à Lomme où Thierry André m'enseigne le jonglage. Je travaille essentiellement les balles de diamètre 100 et le contact-bâton. J'explore les mouvements et les déplacements accompagnés de l'objet, le diamètre 100 me permet de développer le contact et ses points, tout en permettant des lancers et, grâce à la taille de la balle, des blocages et un corps en mouvement, une esthétique et un langage corporel personnel apparaissent. Comme à Mougins, je continue à être passionné par les équilibres sur les mains.

C'est pour cette raison que je souhaite à ce moment là faire des équilibres, rien que des équilibres. Après avoir suivi les cours de Yaqin Deng à Lomme, je vais à la rencontre de 3 enseignants : à Strasbourg, je suis les cours de Claude Victoria. Au Cirkus Piloterna de Stockholm, c'est Sasha Gavrilov mon enseignant puis à Kiev, Vitold Antonovich.

Je peux admirer également le niveau technique de l'école de Kiev, où je croise un jour Anatoly Zalievsky.

Au retour de Kiev, je vais à Notre-Dame faire des équilibres dans la rue, juste comme ça, tout simplement. Tout cela me fait énormémént de bien après une année dans un gymnase.


Je rentre en Bretagne puis je vais à Toulouse.
Je rentre à l'Opéra du Capitole en tant que figurant puis figurant-acrobate, j'enchaîne 5 opéras : Faust, Carmen, Doña Francisquita, La flûte enchantée et le Roi d'Ys.
J'obtiens grâce à cela mes deux premières intermittences du spectacle, mais je n'arrive pas à créer quelque chose de personnel.

Le fait de voir de l'intérieur la « machine opéra » m'intéresse mais un besoin d'ailleurs me traverse.


C'est pour ces raisons qu'en octobre 2008 je pars en Afrique de l'Ouest.

En voiture, nous traversons avec deux acolytes le Maroc et la Mauritanie pour arriver au Mali.

Durant 6 mois, je voyage entre le Mali et le Burkina-Faso, avec mon sac à dos où se trouvent mes balles et mon bâton. Je me sens libre. Je joue là où ça me fait plaisir. Dans des villages où les chefs de village sont assis en rang et le reste du village et ses centaines d'yeux qui me regardent, avec une association qui s'occupe des enfants des rues à Bobo-Dioulasso, au festival des masques de Ségou où j'accompagne une troupe de danseurs de Bamako...


Je rentre en France au printemps 2009, je rencontre alors les galapiats. J'intègre le collectif Pétaouchnok, antenne bretonne de Galapiat Cirque.

Il s'en suit 3 années d'itinérance en collectif avec un chapiteau et des caravanes, à travers les paysages bretons, des implantations durant entre deux semaines et un mois. Nous jouons le cabaret Pétaouchnok et nous donnons différents ateliers, en s'intégrant à la vie locale des lieux que nous cotoyons.


Parallèlement, entre 2009 et 2010, je travaille avec la compagnie Rêve² et la cie Mo3. Deux créations naissent avec ces compagnies : les Incubés et Non Nobis Domine.
En 2012, l'aventure Pétaouchnok se termine.


En 2013, je rencontre l'équipe Gazibul et le monde des spectacles jeune public, nous créons un spectacle à partir d'un an qui se nomme À petits pas.


Je continue parallèlement à cette création de me former durant des stages (Phia Ménard, Eric Longequel, Martin Schwietzke, Michel Cerda, ...).


Depuis 2019, j'interprète un garçon de piste dans le spectacle l'Âne et la carotte de Lucho Smit (Galapiat Cirque).